Troisième partie
3° principe
des
Fondements managériaux pour une
organisation Opale mettant en exergue les principes de subsidiarité
pour faire coopérer des
collaborateurs
· faisant
autorité
· à
leur niveau délégation
1 Troisième principe
Tout collaborateur qui ne s’engage pas clairement dans le seul objectif
de collaborer au projet de l’entreprise est à la source de tensions et de
conflits. Ce collaborateur justifie son écart avec la hiérarchie voire sa mise
en conflit par l’importance qu’il donne
au respect de son intérêt personnel qui ne peut être subordonné au projet d’entreprise
et à ses impératifs et encore moins à la volonté d’un responsable.
1.1.1.1 La signature du contrat de travail devient un moment central là où se définit les règles de la collaboration subordonnée et autonome en fonction de la responsabilité d’acteur que lui confère la délégation reçue.
1.1.2 Le temps de la signature du contrat
Le contrat étant un engagement
réciproque entre un manager qui a besoin des compétences de collaborateurs qui
les mets à son service pour réaliser un projet d’entreprise, le temps de ce
contrat doit être solennel et méticuleusement préparé afin qu’il ne subsiste
aucune méprise dans les responsabilité et attentes de chacune des parties.
Il y sera stipulé que le
hiérarchique se trouve dans une autorité
de service dont le but est de mettre à dispositions l’organisation des
activités et les outils et moyens adaptés pour que le collaborateur puisse
exécuter son travail selon sa propre autorité d’expert responsable de ses actes
et de ses décisions.
Dans ces conditions, le contrat
scelle
·
une relation de subordination à la loi des
situations et donc au hiérarchique qui la sert
·
et une relation de délégation d’autorité qui
confère au collaborateur toute la responsabilité de ses actes.
Le salaire
vient normer et codifier selon un principe de justice le prix des services
rendus et des responsabilités exercées.
1.1.3 La signature du contrat de subordination et la discipline
Après un
exposé clair et partagé des attentes et des responsabilités de chacun le
compromis accepté se conclut par la signature du contrat.
Cette
signature habituellement réalisée sur un coin de table dans l’entreprise
responsable se réalise en prenant le temps dans un espace au symbole fort pour
offrir à ce temps la solennité et les honneurs qu’il mérite.
Ce temps d’engagement fort
servira dans le futur au moment où les intérêts de chacun pourraient diverger
lorsque pourraient se privilégier ceux qui sont personnels au détriment de ceux
de l’entreprise. Il sera alors facile de faire un rappel à cet engagement
puisqu’il aura été empreint de digité. Il permettra ainsi de résoudre les différends avec plus de
rationalité et moins de passion.
1.1.4 La délégation de la responsabilité qui attribue une autorité autonome de prise de décision en fonction de la loi de situation qui la libère de toute référence à la hiérarchie.
En attribuant
une responsabilité des actes de tous professionnels (dirigeants, cadres,
techniciens) au niveau de la délégation donnée, le management développe des
relations d’égalité qui demandent à chacun de prendre ses responsabilités et à
chacun d’écouter la parole de l’expert d’une activité comme fondatrice des
décisions. Cependant cette position
confère à tous les collaborateurs de pouvoir questionner les fondements
d’une décision au regard de l’activité qui seule fait autorité. Cela demande à
l’expert de ne pas se refermer sur ses compétences et son autorité pour être
ouvert aux questionnements de tout autre non experte de son champ d’action.
1.1.5 L’obligation de comptes rendus circonstanciés des événements qui se sont déroulés durant l’activité avec la description fine des décisions prises.
Afin de ne pas
se laisser emporter par les phénomènes d’effet tunnel et pour respecter la
fonction de la sub-ordination, il sera demandé à chacun de réaliser des comptes
rendus circonstanciés non seulement des résultats réalisés mais aussi des évènements
qui se sont produits durant la réalisation. Cette pratique permet de mettre en
lumière des risques de dangers ou de problèmes ultérieurs qui, dans l’instant,
ont été dépassés par l’expert mais qui pourraient mettre en évidence des défauts
dans l’organisation. En accompagnant ce récit par la demande de description
très exacte des décisions que l’acteur à prises avec des collaborateurs
éventuels, le récepteur du compte rendu peut maitriser tout le processus de
production et ses risque potentiels que l’acteur n’aurait pas pu percevoir
seul.
Cette pratique
de compte rendu ne peut pas être réalisée par un seul écrit de l’acteur vers ses
proches. En effet, il est impossible à l’acteur de pouvoir percevoir toutes les
actions qu’il a faite ainsi que leurs effets. Il faut donc, que le compte rendu
soit interrogé méticuleusement par son récepteur selon le principe de
l’explicitation des processus décisonnels.
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