mercredi 21 octobre 2015

le dialogue social dans l'impasse

Le dialogue social des interlocuteurs aux logiques communicationnelles antinomiques est nécessairement dans l’impasse

La logique communicationnelle des chefs d’entreprises est habituellement dirigée par les règles de la communication déterminée par le raisonnement logico-mathématique.  Par manque d’expérience de la gestion de la communication spontanée des échanges d'opinions, ces dirigeants se retrouvent dans une situation d’incompétence pour la gestion de la communication avec des représentants syndicaux aux logiques de penser antinomiques.
Les représentants syndicaux idéologisés, eux,  sont dirigés principalement par les logiques modales des « représentations sociales »  qui ne sont pas du domaine intellectuel logico-mathématique.  Leurs représentations  ne s’appuient nullement sur  l’étude multi-causale des phénomènes. La catégorie affective du sentiment de victime et d’exploité polarise leur analyse,  elle  y est prédominante.  On y retrouve l’expression d’images symboliques, d’émottions, de sentiments, de tendances, d’aspirations. La représentation fondamentale est celle d’une réalité nécessairement existante  dès qu’un sentiment de mal-être sans fondement  est exprimé : il n’y a pas de fumée sans feu.
L’expérience collective émotive  élabore ces représentations.

Dans ces condition si le manager ou le médiateur ne s’appuie pas sur une démarche qui consiste à « faire vérité » qui tente de libérer des représentations sociales pour accéder à la réalité des faits   le dialogue social est nécessairement dans l’impasse. En effet ce dialogue ne permet de dépasser les croyances créatrices  des premiers récits qui sont obligatoirement à l’origine de toutes les incompréhensions, de tous les conflits jusqu’à la manifestation de violences symboliques et physiques. 

mardi 13 octobre 2015

Un peu de mémoire : Quelle différence entre 1789 et DAESH


Il est étonnant que nous ayons oublié qu’en 1793  et 1794 durant la terreur les révolutionnaires ont  coupé des têtes en les mettant en scène avec la guillotine. La raison était la mise en place de la démocratie avec la chute de la monarchie.
Quelle différence avec les mises en scène des décapitations ? Rien une même origine la perversion de l’humain dominée par ses folles croyances !!!
Dans le même temps, associant la monarchie et le pouvoir de l’Eglise, les révolutionnaires ont détruit quantité de patrimoine de l’humanité en détruisant des Eglises, en décapitant les statues.
Quelle différence avec aujourd’hui quand des temples manifestation de l’idolâtrie  sont détruits. Aucune !!! Pourquoi s’en offusque-t-on ?
Les premiers ont été faits pour établir la dictature de la démocratie, de la libre pensée et de la liberté d’expression
Les seconds sont là pour rétablir l’ordre entre la primauté de la divinité, origine de l’humanité et l’homme son serviteur qui doit reconnaître son humilité et sa soumission à la transcendance
Où est le problème ?
Quand la peur de l’autre et le refus de sa différence remet en cause ses croyances, rien n’arrête la production de l’angoisse qui naît de la crainte de voir disparaître ce qui fait l’origine du sens de vie.
La  solution ?
Travailler au renforcement de l’identité des acteurs permettant de se libérer de la force des valeurs et des croyances.
Celles qui sont le mieux placées pour faire ce travail sont bien celles qui mettent au monde leurs enfants qu’elles ne peuvent voir mourir sous leur yeux sans en éprouver une souffrance même si elles ont été endoctrinées pour que leurs enfants soient les martyres de la cause qui les emprisonne.
La nuit la mère même la plus endoctrinée pleure son enfant que la journée elle a exhorté à combattre pour la cause à défendre.
Les thérapeutes du social (emballé dans la course folle de l’idolâtrie de sa croyance) ont à se tourner vers les mères et vers leur souffrance celle qui naît de leur conflit intra psychique de mère et de femme.
Une femme qui n’est pas mère peut envoyer au combat les enfants des autres et elle-même aller se battre au côté des hommes. Une mère n’est plus la même femme.