Dernières expériences :
L’explicitation
créerait des connexions pour prendre des décisions conscientes sans avoir
besoin de passer par le raisonnement.
Cette découverte a
des conséquences capitales
Pour le management
des collaborateurs
Pour la
rééducation des enfants aux comportements complexes en très grande résistance à
l’autorité et à l’intégration des règles pour la vie en groupe
Pour le coaching
des sportifs, des artistes, des étudiants
Lors du coaching de sportifs
de haut niveau comme dans l’accompagnement des personnes (enfants et adultes)
en difficulté d’insertion sociale, et des adultes en responsabilité de
personnes, les dernières observations montrent les effets puissants de la
relecture des séquences d’actions réalisée avec « l’explicitation
des micros processus décisionnels » : d’une part dans le cas des
personnes en apprentissage pour intégrer rapidement la prise en compte de
perceptions pour ajuster les comportements/actions, d’autre part, dans les
situations d’adultes en responsabilité pour accéder, en même temps, à trois voire
quatre niveaux de traitement des informations reçue et à transmettre.
Lorsqu’une personne
décrit avec précision, les perceptions qu’elle ressent
dans l’exécution d’un mouvement ou lors
de prises de décision dans l’immédiateté du temps de l’action,
nous avons observé
que le fait de raconter les perceptions et leur mise en lien
soit avec le mouvement qui est ou n’est
pas perçu comme ajusté dans le temps de l’action, soit avec la traduction du
message à transmettre dans la situation d’un interprète (exemple d’adulte en responsabilité),
crée en quelques
relectures un lien direct
entre la perception
ressentie par le système sensoriel
et la décision-action
à prendre pour modifier le geste ou l’action dans l’immédiateté du temps.
On découvre donc que le
seul fait de raconter
des mouvements ou des
actions réalisées et les perceptions ressenties dans le moment
établit
d’une part, une prise
de conscience plus rapide de l’apparition de la perception au moment de
l’action
d’autre part, sa
prise en compte pour modifier le cours des actions suivantes,
en en ayant
conscience mais sans prendre la décision par le raisonnement.
L’action relève de la
décision prise, elle n’est pas un réflexe puisque son auteur se voit et se sent
la prendre
Cependant elle est
prise à un niveau de conscience et d’action qui ne convoque pas ou ne relève
pas du rationnel. Dans l’état de présence à soi dans l’action, les niveaux de
conscience voient l’action-décision et peuvent la rectifier mais ils laissent
libre le niveau de traitement rationnel des événements qui peut ou pas prendre
une autre décision.
Le raisonnement peut reprendre
la direction des opérations quand c’est nécessaire.
1. L’observation fondatrice.
Lors de
l’explicitation des événements advenus au cours de la première vision de
la vidéo du gorille[2], il apparait
à l’interviewé qu’à un moment du déroulement de la vidéo, il a eu la perception
d’une sensation au niveau du plexus qu’il n’a pas traitée sur le moment où elle
apparaît, puisqu’il était pris par l’objectif de compter les passes entre les
joueurs. En effet l’objectif fixé au spectateur de compter les passes que se
font les joueurs empêche de prendre en compte cette perception (effet tunnel),
et c’est l’objectif que cette vidéo montre et qu’elle fait avec efficacité.
Le résultat de ce
moment d’explicitation réveille la curiosité : comment comprendre ce qui
se passe au moment où le gorille empêche de voir les passes ? L’analyse met en évidence que ce processus de
ce déplacement vers une sensorialité corporelle apparaît lorsqu’il existe un combat
dans le cerveau entre le niveau de traitement des informations reçues et le
niveau qui poursuit un objectif précis. Ce combat ici révèle que deux niveaux
de traitement sont présents dans le même temps et cela de façon totalement
implicite et sans accès direct à la conscience du moment. Et l’expérience
explicitée dans l’après coup de la séquence des actions montre que lorsque la partie qui traite l’information
de l’empêchement de suivre l’objectif n’est pas « écouté » par la
conscience de l’acteur et que celui-ci agit en continuant obstinément à
atteindre l’objectif reçu qu’il ne peut pas atteindre, alors, en désespoir de
cause, le cerveau transforme ce conflit perdu
en un phénomène psychosomatique de déplacement en passant par un autre moyen
pouvant faire accéder la prise de conscience de l’échec de l’obstination. Ce
moyen n’ayant pas fonctionné, l’acteur ne peut pas atteindre son objectif
pleinement. De plus il ne s’aperçoit pas de la réalité des événements, car il n’a
pas pu prendre en compte le déplacement de lien entre l’effet du déplacement et
le signe perceptif qu’il tentait d’envoyer. Toutefois une partie de son
organisme la prise en compte et la gardé en mémoire sans conscience. Cette
perception ressentie n’a, sur le moment, pas été le moyen de passer à la
conscience de l’acteur et disparaitra comme une expérience significative à
recevoir comme un enseignement. Cette expérience a été reproduite des centaines
et voire des milliers de fois puisqu’elle est accessible sur le Net. Comme elle
atteint efficacement son objectif aucun formateur ne s’est intéressé à ce qui
se passait au moment où le cerveau ne peut pas atteindre son objectif. L’explicitation de l’événement met en évidence
que la conscience du corps peut être récupérée et donne à celui qui la récupère
le pouvoir de ne plus éliminer une perception résultante d’un combat entre
différent niveaux de traitement du cerveau.
L’explicitation de la séquence
d’actions a fait prendre conscience de la perception corporelle que ce
spectateur-là a reçue. Comme il est en mesure de la rappeler, cela manifeste
que son corps et son cerveau l’ont encore en mémoire immédiatement après
l’expérience vécue. Mais comme dans le feu de l’action, elle a été éliminée alors
qu’elle lui donnait l’information qu’il fallait arrêter de poursuivre
l’objectif de comptage devenu impossible à cause de la présence du gorille au
milieu de la scène, cette information était donc bien perçue par un niveau de
prise d’information mais éliminée par le niveau déterminé par l’objectif à atteindre.
Non seulement l’explicitation des
perceptions de ce moment fait réapparaitre à la conscience une mémoire enfouie
d’un phénomène perçu mais éliminé pour une part seulement car il y a
déplacement somatique, mais aussi, et cela est capital, elle a produit une
sensibilité accrue à ce type de perceptions dans les moments d’action. Avant le
travail d’explicitation, la perception était sentie mais pas suffisamment
longtemps car le principe d’inhibition l’élimine de la prise de conscience. Après
l’explicitation, ces perceptions sont devenues conscientes et immédiatement reliées
à leur prise en compte.
Renforcement du résultat lors
de coachings.
Dans le cas d’un suivi d’un
danseur apprenant, dont la tête regardait le sol ayant pour conséquence une danse
non fluide, la démarche a suivi plusieurs étapes :
·
la décision rationnelle de prendre en compte la
tête plus souvent. Cette décision délibérée lui fait apparaître sa tête, de
temps en temps, dans une position inopportune. Après deux explicitations, de
ces moments, en se concentrant un moment
sur les éléments qu’il percevait lorsqu’il en était conscient, il découvre que
sa tête baissée lui procurait une tension au niveau du coup et des épaules.
Cette conscience n’était pas perçue consciemment sur le moment, Ces tensions
lui apparaissent à la relecture…
·
Dans les deux séances suivantes, lors de leur
explicitation, il découvre que sans porter attention à sa tête, il a perçu les
sensations de tension qui immédiatement lui font relever sa tête sans qu’il
prenne la décision explicite de le faire.
·
L’explicitation des deux séances suivantes met
en évidence qu’il en arrive à percevoir les tensions et sa tête qui se remet en
place spontanément sans qu’il en prenne la décision.
Une connexion s’est réalisée
entre l’information consciente qu’il perçoit et l’action corrective qu’elle génère
sans que cette action soit explicitement activée par un signal conscient qui donne
une position appropriée. Une connexion se crée immédiatement entre la sensation
et le réflexe décisionnel de remettre la tête en place, sans passer par un
traitement rationnel mais qui est cependant conscient des événements qui donne
à la tête une position harmonieuse.
·
Dans la suite, il s’aperçoit que lorsqu’il
perçoit la tête, il ne perçoit pas les pieds. A la suite des deux explicitations
des deux séances suivantes, il voit et perçoit les deux en même temps. Lors de
la deuxième de ces relectures, il énonce avec étonnement, qu’il voit au moment
de l’explicitation qu’il se regarde dans le miroir quand il danse, et qu’il a
la mémoire de ce il a vu mais dont il ne s’est pas servi sur le moment pour
modifier son mouvement. Cette mémoire lui permet de se représenter, grâce à
cette image, la manière dont son corps était : ce qu’il n’avait pas pu
percevoir en dansant. (Cette expérience est similaire à la perception
corporelle ressenti par la relecture des événements apparus pendant la vision
de la vidéo du gorille). La perception récupérée au moment de l’explicitation,
donc, dans l’après coup de l’action, donnera, lors de la prochaine danse, la
possibilité de se voir en action et donc de corriger ce qui est à corriger.
Dans les
situations de jeunes en grande hostilité ou en difficulté avec l’adulte et les
règles du groupe, la conduite répétée d’entretien d’explicitation produit les mêmes
phénomènes de perception d’événements vécus mais pas mémorisés. La succession
des explicitations d’événements quotidiens construit des compétences
d’acceptation de l’autorité et d’adaptabilité aux contraintes de la vie sociale.
Seulement, dans leur situation de « révolte », la démarche demande un
peu plus de temps car la volonté d’apprendre n’est pas spontanément présente chez
les jeunes en rupture avec l’adulte. Dans un premier temps, il faut d’abord
créer une alliance avec le désir de grandir, pour ensuite avoir l’acceptation
de la démarche et alors seulement commencer la construction des compétences et qu’ensuite, adviennent les effets bénéfiques
dans la consolidation de leur identité personnelle avec à la clef, une insertion
équilibrée dans le groupe.
L’accompagnement d’une interprète
en langue des signes met en évidence les mêmes phénomènes que ceux apparus chez
le danseur. En quelques séances d’explicitation après des séquences d’action
d’interprétariat, l’interprète commence à percevoir au début de façon
différenciée, successive donc pas dans le même temps, la parole du locuteur, le
retard qu’elle prend sur la traduction pour saisir le sens de la phrase, les
opérations de mémorisation des mots et du sens à traduire en se les disant ou
en les visualisant pour définir ce qu’il
faut qu’elle traduise, tout en entendant ce qui est en train de se dire par le
locuteur qui continue de parler. Et durant le temps où elle fait tout cela,
elle traduit le sens mémorisé qu’elle a à exposer au public. Au début tout cela
se fait dans des opérations consécutives. A la suite de deux séances par niveau
de traitement (ici 10 séances car 5 niveaux différents de traitement), la
perception de tous ces niveaux de traitement ainsi que les actions qu’ils
engagent se font en même temps.
Ce phénomène d’ajustement des
actions de façon spontanée et implicite à la réalité de vie ( quelle qu’elle
soit) à la suite de l’explicitation des actions vécues, proviendrait du fait
que par l’explicitation, il se créerait, spontanément et sans s’en apercevoir, des
connexions permettant d’être dans l’action en même temps qu’en état d’éveil,
conscient de soi en acte. La démarche d’explicitation permettrait la conscience
simultanée des perceptions obtenues dans l’action par les sens mis en éveil par
les connaissances acquises (comportement habituels), par les connaissances des différents
impératifs de l’action qui les transforment en informations psychosomatiques
lorsqu’il y a un combat masqué perdu. Ces différents
niveaux de conscience arrivent sans effort et tout seul du fait du
fonctionnement propre du cerveau, ce qui diminue l’effort demandé à la volonté
dans les situations d’apprentissage ou de correction de comportements.
La
conscience acquise par la démarche d’explicitation apporte des informations
permettant à l’acteur de prendre ses décisions, libéré de l’emprise
totale des objectifs contraints, de ses pulsions, passions, émotions. En effet,
à la suite de quelques séances, il est en mesure de clairement choisir
de les suivre ou ne de pas les agir et d’en assumer les conséquences. La
personne se dégagerait ainsi de la souffrance de Médée ou de celle de Paul de
Tarse l’exprimant de la sorte : « je fais ce que je ne veux pas
et je ne fais pas ce que je veux, qui me libèrera de ce corps qui me voue à la
mort ». Par le fait même, elle sortirait de la domination de l’inconscient
freudien parce que l’activité de ce dernier lui adviendrait à la conscience lui
donnant le choix d’agir en fonction de ses importants et objectifs.
Ce travail de mise à disposition de cette "conscience actrice
implicite"
est le moteur de toute rééducation pour les enfants, les jeunes et les adultes
en souffrance. A l’âge adulte, l’explicitation favorise la conscience
des différents niveaux de traitement explicites et implicites. Cette conscience
conduit alors à réaliser des actions ajustées en toute situation.
Il est à noter que le travail
de prise de conscience est très difficile à faire seul. Les questions de
l’accompagnateur utilisant les quatre étapes de l’explicitation des micros
processus décisionnels crée une mise en travail dans le cerveau ce qui n’est
pas possible de faire seul, sauf à se poser explicitement des questions.
Le fonctionnement de
l’acteur implicite
L’analyse du fonctionnement de
l’acte décision-action implicite est semblable à l’acte ou décision explicite :
le centre d’action perçoit des informations avec les sens, il les mets en
relation avec un objectif à atteindre (compter les passes, informer que cela n’est
plus possible, faire un mouvement harmonieux, replacer sa tête de façon
appropriée, entendre , mémoriser et traduire fidèlement) qu’il poursuit de
sorte à produire une action. Toutes les actions (explicites et implicites) sont
conscientes lorsque l’acteur de tous les actes qu’il réalise en même temps, perçoit
clairement les informations qui en sont le moteur. Les actions réagies sont des
réflexes ou des comportements hors du champ de la conscience lorsque leur
acteur ne traite pas en conscience les informations que son cerveau traite. Ce
phénomène apparaît dans les situations d’effet tunnel dans lequel un objectif
interdit la prise en compte des informations que le cerveau traite, dans les
situations d’apprentissage de débutant où les informations sont polarisées sur l’attention
particulière de réaliser un geste spécifique, dans les situations de comportements
addictifs dans lesquels les personnes disent que « c’est plus fort qu’elle »,
dans les actions ou comportements agis par les mécanismes de défense freudien
(lapsus, déplacement). Il en résulterait que l’inconscient de la psychanalyse
ne serait autre que l’activité du cerveau déterminée par des objectifs non mis
en conscient par le sujet quelle que soit l’origine de l’objectif qui les contraints.
Une mise en conscience de cette activité au moment de l’action par
l’explicitation libère de leur déterminisme inconscient. Il en serait ainsi
grâce aux questions posées lors de l’explicitation. En effet, elles sont
toujours actives et présentes au moment de l’action. De par leur présence
active, elles invitent l’acteur à prendre conscience de ce qui se passe au
moment même où il agit. Parce qu’il perçoit, il peut décider librement.
Comment agit l’explicitation
des micros processus décisionnels.
La première démarche invite à
exprimer le déroulé des événements qui se sont passés dans la séquence
d’actions évoquée.
Cette question invite donc à
ramener à la mémoire des événements dans un ordre chronologique et de façon
très précise. Pour accéder à cette précision, le guide de la relecture ne
laissera aucun espace flou ou imprécis sans une question de sa part qui
signifie à son interlocuteur en cet endroit il y a un vide de représentation.
Son objectif n’est pas de combler le vide, mais bien d’inviter la mémoire à
faire un effort de rappel. Si ce rappel n’est pas obtenu, cela n’est pas
important car l’objectif de la question est de stimuler la mémoire. Cette
stimulation crée un accroissement de la perception des événements explicites et
implicites. C’est lors de cette première étape qu’est apparu la perception au
niveau du plexus. Elle est donc primordiale pour développer à la conscience à
soi.
La deuxième étape consiste à
prendre les verbes d’actions du récit et de poser la question : « en
faisant telle action vous faites quoi ? » Cette question ouvre à la
conscience de l’action car elle peut être énoncée dans le récit mais sans une prise
de conscience de la forme de l’action-décision réalisée. La personne a pu
raconter dans son récit « j’ai dit à l’enfant : "mets
le couvert ! " ». C’est bien l’expression d’une décision mais
cette expression ne fait pas apparaître que cette action- décision est un ordre
qui induit une mise en défense ou un rejet ». Ces questions donnent la
conscience d’être acteur à tous les instants d’une séquence.
Les questions concernant
l’explicitation des forme d’action, sont suivies d’un autre type de questions :
« en faisant ce que vous venez de dire vous faites quoi d’autre ? ».
Par exemple quand le spectateur se voit
en action de compter les passes, il lui est demandé « vous faites quoi à
la perception du plexus ? » L’étonnement et la découverte qu’il
élimine l’information accroit la capacité de l’acteur à rendre explicite ce qui
est perçu et qui est resté implicite.
Une troisième étape approfondit
la capacité de prendre en compte tous les éléments de la situation. Ce sont ces
questions qui éliminent les effets implicites et dominateurs de l’inconscient
ou de l’implicite. Il s’agit de prendre une décision significative et d’en
faire expliciter son processus : par exemple quand vous avez éliminé la
perception du plexus, vous avez pris en compte quoi ?
Cette question reste souvent sans
réponse. Sa fonction est essentiellement celle d’ouvrir la conscience à la
prise en compte de toutes les perceptions au moment de l’action car elle va
rester active et réapparaîtra très facilement au moment de l’action.
La force de l’explicitation se trouve
dans les questions et non dans les réponses. En effet, il est clairement
constaté le fait suivant : une question posée dans une séance qui n’a pas
reçue de réponse franche, la question reste présente après la séance, soit elle
revient à l’esprit au moment des actions, soit, lors de la séance suivante,
l’interviewé y répond car elle l’a rendu plus présente à son action. La
question a fait son travail elle construit la présence à soi.
En conclusion
L’explicitation
créerait par ses questions des nœuds décisionnels composés d’une part de la
conservation psychique de l’auteur de la question et de la question qui est un
objet cognitif très actif et très facilement activable du fait entre autres par
le fait qu’elle soit restée sans réponse. Il se créerait autour de cette
question et de son auteur un noyau
de sens irrationnel qui a valeur de référentiel personnel. La question devient
une composante affective dans l’action qui polarise les attitudes du sujet acteur.
Elle crée un lien de présence et d’affection développant une puissance
d’action affective disponible et toujours prêt à être activé dans l’immédiateté
de l’action et sans référence explicite.
[1]
L’action-décision est contraignante dans l’état de non conscience à soi. Cela
advient par exemple dans les phénomènes de lapsus et dans les situations dans
lesquelles Freud a constaté que des patents disent faire et font des actions
non volontaires et contraire à leur bon vouloir. De là il en conclut la
présence des mécanismes de défense et la
notion d’inconscient agissant voire contraignant.
[2] La vidéo
du gorille est une expérience pour mettre en évidence le fait que lorsqu’un
spectateur est dirigé par un objectif fort, il ne lui est pas possible de
percevoir les événements qui se passent dans le film. La vidéo représente deux
équipes de basketteurs. Il est demandé aux spectateurs de compter les passes
qu’ils se font. Pendant qu’ils jouent, un gorille énorme traverse, s’arrête au
milieu de la vidéo. Il empêche ainsi de voir les joueurs et leurs passes. Puis
il poursuit sa route. Le spectateur centré sur l’objectif de compter les passes
ne le voit pas !!!!